L’éthique et la permaculture

L’éthique 

Deux mains sont ouvertes vers un coeur vert

Les principes éthiques de la permaculture

La permaculture est d’abord un mode de pensée, construit sur une véritable réflexion de nos modes de vie et de consommation. Elle repose ainsi sur de grands principes éthiques visant à soigner l’humain comme notre environnement. Elle s’organise de manière à être abordée et abordable par tous.

Les trois principes éthiques de la permaculture

Prendre soin de l’humain, soigner la terre et partager équitablement les ressources… Voici les trois principes qui résument l’éthique de la permaculture.

Partager équitablement

Mouvement humaniste avant tout, la permaculture cherche d’abord à améliorer la qualité de vie de l’humain dans sa globalité. À commencer par soi, en tentant de :

  • s’extraire du stress et des tensions liés à sa propre satisfaction matérielle ;
  • de s’affranchir des relations insatisfaisantes, voire toxiques ;
  • de choisir sa carrière plutôt que de la subir.

La permaculture n’en est pas pour autant une méthode de développement personnel, mais elle nous pousse à prendre notre vie en main.

Sur le plan collectif, nous prenons soin des hommes et des femmes de cette planète en prenant garde aux effets induits indirectement par nos choix, en particulier par nos achats. On évite ainsi tout achat ou projet responsable de maltraitance humaine.

Deux mains sont ouvertes vers un coeur
Deux mains tiennent la planète Terre

Soigner la terre

Cette autoprotection nous amène à considérer l’importance de la qualité de notre environnement. Par extension, la permaculture induit donc de prendre soin de la nature et de la biodiversité. Notons par ailleurs que la permaculture reconnaît la valeur inestimable à tout être vivant, de toute forme de vie, sans distinction. De fait, le concept d’espèces « nuisibles » est totalement absent de ses principes. Plutôt que d’éradiquer l’indésirable, la permaculture s’attache ici à atteindre un équilibre dans sa biodiversité, afin que chaque espèce puisse y jouer son rôle.

Partager équitablement

Ce dernier principe d’autorégulation nous pousse à réfléchir à nos besoins et d’apprendre à les dissocier de nos désirs. Ce principe s’oppose donc directement à tout ce que la société de consommation nous inculque. Notre espèce est la seule à prôner l’accumulation des ressources comme modèle de réussite. Et si une partie de l’humanité consomme à l’excès et gaspille ses ressources dont elle dispose en abondance, plus de 800 millions d’autres êtres humains souffrent d’un manque implacable de nourriture, notamment en raison d’un mode de partage totalement inefficace.

Deux mains de deux personnes différentes se tiennent

Libéré de ses prédateurs et de ses limites naturelles, notre société repose sur un système économique sans limite. Un modèle du toujours plus et plus vite, qui ne prend pas en considération les limites de notre planète en elle-même, de ses ressources énergétiques et minérales. Une descente énergétique est ainsi à prévoir dans les années à venir, ce à quoi la permaculture propose de se préparer, grâce à une phase transitoire visant à nous libérer de cette dépendance aux combustibles fossiles. Empreinte écologique, bilan carbone… Sont ainsi autant d’outils qui nous permettent d’estimer la viabilité de notre mode de vie.

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