La permaculture est un mode de vie visant à prendre soin et préserver la nature en cultivant la terre, en prenant compte de certaines techniques et en s’inspirant du fonctionnement de l’ecosysteme. Ce mouvement a été introduit par Bill Mollinson et David Holmgren (article juste ici). Le but est aussi de consommer ce que l’on produit et de partager équitablement avec l’autre. Un des points clé est de vivre en équilibre avec l’environnement.
La permaculture reproduit ce que fait la nature : les êtres vivants, animaux et végétaux, y vivent en équilibre ; le sol est nourri par les plantes qui y poussent puis y meurent ; les végétaux de grande taille protègent les plus fragiles du vent et du soleil brûlant ; les plantes y sont adaptées au sol et au climat, et elles se ressèment toutes seules… Dans un jardin en permaculture, le jardinier agit un peu comme un chef d’orchestre : il veille à l’harmonie générale mais laisse chaque instrument jouer sa partition.
Un jardin en permaculture représente donc un système presque autonome, pérenne, où le jardinier laisse faire la nature au lieu d’aller contre elle. Il met à profit les interactions naturelles plutôt que de corriger en permanence un système rendu artificiel. Il compose avec la biodiversité et le recyclage naturel de la matière, plutôt que de viser la monoculture à grand renfort de pesticides et d’engrais chimiques.
Appliquer les principes de la permaculture c’est penser ses actions dans l’optique de soutenir et protéger la terre qui nous nourrit. C’est à dire, cultiver son jardin et améliorer son sol, consommer bio, acheter des vêtement en coton, lin… et bien sûr limiter l’usage de plastiques ou encore favoriser les déplacements à pieds ou en vélo lorsque c’est possible. La permaculture c’est aussi réduire la consommation et la production de ressources matérielles.
Les objectifs de Permabox sont de pouvoir produire une partie de ses besoins en légumes chez soi, de réduire le bilan carbone de notre consommation, de diminuer au maximum nos déchets, de supprimer l’utilisation de produits chimiques, d’encourager la biodiversité et le maintien des espèces, d’améliorer notre alimentation, d’ être plus respectueux de l’environnement et que chacun puisse cultiver son lopin de terre.